
Plus de 10 milliards d’e-mails par heure sont envoyés dans le monde. Un chiffre en constante augmentation, tout comme l’énergie consommée et son impact environnemental.
Quand vous envoyez un e-mail, il est d’abord envoyé au data center de votre fournisseur d’accès, où il est traité et stocké grâce à des serveurs informatiques. Il est ensuite renvoyé par votre fournisseur d’accès au fournisseur d’accès de votre correspondant, qui le stocke et le traite également avant de l’expédier à votre correspondant. Le tout en passant par des kilomètres de câbles, 15 000 en moyenne.
Pour traiter toutes ces informations et stocker les e-mails, les data centers ont besoin d’être alimentés en énergie.
Cette consommation d’énergie a un impact environnemental non négligeable. Dans un rapport de 2014, l’Ademe estimait que l’envoi d’un e-mail de 1 Mo produit l’équivalent de 15 grammes de CO2. L’impact climatique varie avec le poids des pièces jointes et le nombre de destinataires.
Sans compter les spams, qui utiliseraient annuellement autant d’énergie que l’équivalent de la consommation de 2,4 millions de foyers américains, et autant d’émissions de gaz à effet de serre que 3,1 millions de voitures consommant 7,5 milliards de litres d’essence.
Quelques bonnes pratiques
Alors que faire pour limiter l’impact écologique de l’envoi d’e-mails ?- Réduire de 10 % les envois d’e-mails incluant systématiquement son responsable et un de ses collègues.
- Utiliser un ordinateur portable, qui consomme 50 % à 80 % moins d’énergie qu’un ordinateur fixe.
- Installer un anti-spam.
- Réduire la taille des pièces jointes ou trouver des solutions alternatives (lien, site de transfert, cloud).
Autant de gestes qui demandent peu de clics, mais peuvent avoir un effet bénéfique sur l’environnement.
Plus d'infos : RSLN
Guide pratique : internet, e-mails, réduire les impacts
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